Miniaturiste et peintre algérien
Né le 13 janvier 1923 et mort le 7 février 2010, Alger
ALI ALI KHODJA
parcours artistique
Ali Ali Khodja participe à partir de 1962 aux premières expositions organisées à Alger après l’Indépendance, et devient membre fondateur de l’Union nationale des arts plastiques (U.N.A.P) en 1963. Il réalise à la même époque une série de timbres postaux, puis des affiches pour le ministère du tourisme à la fin des années 1960.
Arrière-petit-fils du Dey d’Alger, Ali Ali-Khodja est issu d’une vieille famille d’origine ottomane.
Il étudie la calligraphie et l'enluminure à l'Ecole nationale des Beaux-Arts, où il est l’élève de ses oncles maternels Omar et Mohammed Racim. Au cours des années 1940, il expose dans plusieurs Salons et reçoit en 1942 la première bourse de la ville d’Alger, section « miniature ».
En 1945, il devient dessinateur dans le Bureau d’études du Service de l’artisanat. Il présente une première exposition personnelle en 1946 et reçoit de nouveau la bourse de la ville d’Alger, toujours dans la section « miniature ».
" [...] Il place par dessus tout le fait que l'artiste doit être en accord avec lui-même, être habité d'une profonde sérénité ou, si l'on préfère, avoir une intense croyance en ses choix esthétiques. "
Mustapha Orif
Cette miniature montre le goût et la maîtrise de l’artiste pour les arts traditionnels dont il a appris la technique auprès des frères Racim.
L’artiste peint le portrait de son épouse, la chanteuse Bahia Farah, dans un style moderne.
Ce portrait est révélateur des influences que l’artiste a reçu de la peinture moderne occidentale dont il maîtrise parfaitement les codes.
Bibliographie
E. Cazenave, “Ali Ali Khodja” in Les Artistes de l'Algérie, Dictionnaires des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Abd el Tif, Editions de l’Onde, 2010.
A. Mansour, « Ali Ali Khodja” in Dictionnaire des artistes algériens, 1917-2006, Paris, L’Harmattan 2006.
http://chroniquesalgeriennes.unblog.fr/2015/11/19/peintres-algeriens-3-ali-ali-khodja/