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Né le 24 juin 1896 à Alger

Mort le 30 mars 1975 à Alger

MOHAMMED RACIM

LES DÉBUTS

Mohammed Racim est né dans la Casbah d’Alger où son père et son oncle tenaient un atelier d’enluminure et de sculpture sur bois. Sur la proposition de Prosper Ricard, inspecteur des enseignements artistiques et industriels en Algérie, il entre en 1910 au Cabinet de dessin de l’enseignement professionnel qui dépend du Service des arts indigènes, et se spécialise dans la miniature. C’est là qu’en 1914 il rencontre le peintre Etienne Dinet, qui souhaite se documenter pour un ouvrage sur La Vie du Prophète ; il se voit confier l’illustration de cet ouvrage, ce qui marque le début de sa longue collaboration avec l’éditeur Piazza.

 

Une bourse d'études en Espagne lui est octroyée en 1919 par le Gouvernement général de l'Algérie. Il séjourne ensuite dans la capitale française où il expose notamment au Palais Galliera. A la fin de son contrat avec Piazza en 1932, il retourne à Alger où il reçoit le Grand Prix artistique de l'Algérie, remis pour la première fois à un Algérien.

A la fin de l’année 1933, il devient professeur à l’Ecole nationale des Beaux-Arts d’Alger et devient là aussi un des premiers autochtones à occuper un tel poste ; cependant, il partage la chaire avec un autre professeur ; son enseignement porte sur la ronde-bosse, discipline considérée comme la moins noble.

UN ARTISTE ACCOMPLI

Les critiques qui ont écrit sur son œuvre ont tous souligné l’importance, pour sa notoriété, de l'exposition Peintres et miniaturistes algériens, qu’il a organisée au Cercle franco-musulman. En 1950, il est nommé membre honoraire de la Société royale des peintres et miniaturistes de Londres.

A l’Indépendance, il est membre de l’Union nationale des Arts plastiques (U.N.A.P).

Mohammed Racim est considéré comme un des premiers artistes les plus importants de l’histoire de l’art algérien. Il a notamment été parmi les premiers à avoir développé un système personnel, et a appliqué son talent de minituariste à la représentation d'une société algérienne précoloniale idéale. Ses thèmes de prédilections portaient sur la vie guerrière et sportive, les personnages historiuqes, la vie religieuse tout aussi bien que la vie mondaine. Une partie importante de son œuvre consiste par ailleurs à enluminer le Coran. Il est assassiné avec sa femme le 30 mars 1975.

ŒUVRES EMBLEMATIQUES

Bibliographie

A. Mansour, « Mohammed Racim » in Dictionnaire des artistes algériens, 1917-2006, Paris, L’Harmattan, 2006.

G. Marçais, La Vie musulmane d’hier vue par Mohammed Racim, Paris, Arts et métiers graphiques (impr. Blanchard), 1960.

M. Orif, De l’« art indigène » à l’art algérien, in Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 75, novembre 1988, p. 35-49.

Mohammed Racim : miniaturiste algérien, Paris, Institut du Monde Arabe, 1992.

Hommage à Mohamed Racim, maître de la miniature algérienne : dix ans de peinture algérienne, 1970-1980, Alger, Musée national des Beaux-arts d’Alger, Direction des musées, sites et monuments historiques, 1980.

« Mohammed Racim » consulté sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Racim, le 25 février 2017.

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