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Né le 31 décembre 1931 à Bordj el Kiffan, Algérie

Morte le 9 novembre 1998 à Blida, Algérie

FATMA   HADDAD
"BAYA"

PARCOURS ARTISTIQUE

Baya commence à modeler des personnages ou des animaux fantastiques en argile très tôt. Elle est rapidement encouragée à réaliser des gouaches qui seront montrées à Aimé Maeght, de passage à Alger en 1943. En 1947, la Galerie Maeght expose pour la première fois les œuvres de Baya. Cette première exposition rencontre un succès immédiat. Dès lors, Baya découvre le milieu artistique parisien et rencontre les artistes de l’époque tels que Georges Braque ou Picasso.

Les années 1950 marquent le retrait de l’artiste dans la vie artistique suite à son mariage (forcé ?) avec El Hadj Mahfoud Mahieddine. Baya se consacre à sa vie de famille jusqu’en 1963, année où elle recommencera à exposer à Alger pour l’exposition « Peintres algériens » organisée pour les Fêtes du 1er novembre (intégration d’une note de bas de page).

Elle continuera à exposer régulièrement jusqu’à sa mort, entre Alger, Paris, la Belgique et le monde arabe. Certaines de ses œuvres sont aujourd’hui conservées au musée d’Alger et au sein de la Collection de l’art brut de Lausanne.

« J’ai commencé très jeune. A cinq ans environ, j’avais trouvé une revue pour enfant et je me suis mise à copier les dessins. Alors on m’a dit ce n’est pas bien, c’est défendu, ça ne sert à rien de copier, si tu veux peindre, peins ce qui te passe par la tête mais il ne faut jamais recopier alors on m’a enlevé le livre, on m’a donné des pinceaux, de la peinture et du papier et c’est de là que c’est parti. »

Entretien avec Baya Mahieddinne, réalisé par K. MELISMI in Art et Actualité, n °2, 1982, p.6

Baya est à ce jour considérée avec Mohammed Khadda, Choukri Mesli et Mohammed Issiakhem comme la génération fondatrice de l’art pictural algérien moderne (ou génération de 1930).

Signant uniquement ses œuvres avec son prénom usuel, ses peintures sont caractérisées par une domination de teintes de bleu, de rose et de vert qui illustrent un monde enchanté, naïf et mystérieux. L’univers artistique particulier de Baya mettait ainsi en scène des paysages sous terrains ou aquatiques, une faune et une flore diversifiée présentant tantôt la beauté des oiseaux, tantôt celui de la musique ou des femmes du Magreb.

« Baya faisait corps avec son œuvre. Elle m'apparaissait comme un personnage mythique, mi-fille, mi- oiseau, échappée de l'une de ses gouaches ou de l'un de ces contes dont elle avait le secret et qui lui venait on ne savait d'où. Sa peinture ne doit rien à l'Occident. Dans sa prodigieuse faculté d'invention, n'entre aucune culture. Son sens inné des couleurs trouve sa source au fond des âges. »

Texte cité dans L’orient des provençaux, « Baya », André BRETON, Edition musée Cantini, novembre1982- février 1983, p.6.

DES OEUVRES EMBLÉMATIQUES

Bibliographie

Baya, Derrière le Miroir, Galerie Maeght, Paris, novembre 1947

Entretien avec Baya Mahieddinne, réalisé par K. MELISMI in Art et Actualité, n °2, 1982

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baya_(peintre_alg%C3%A9rienne) 

http://www.santetropicale.com/santemag/algerie/digres/baya.htm

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